Installation photographique à partir de ma collection personnelle. Des murs sont intégralement recouverts de photographies de famille.
Je recouvre les murs de ces photographies comme on recouvre un mur de papier peint. Elles deviennent alors support de quelque chose d’autres, support de monstration puisqu’elles accueillent une image encadrée. L’ image encadrée est une photographie de famille personnelle, pour laquelle j’entretiens un rapport de fétiche.
L’installation vient perturber le regard du spectateur, qui ne sait plus où poser le regard. Le choix des images et la répétition des gestes photographiques renvoient à une récurrence des sujets de ces images qui vient perdre la lecture des images comme singulières; tandis que la présence d’ image/fétiche ancre la pièce dans une réalité tangible. Par l’ajout de cette image, l’installation ne renvoie plus simplement aux images d’anonymes dans lesquelles on se voit tous, mais pour lesquelles on ne peut réellement se projeter. L’installation prend une autre dimension quand on connaît le propriétaire des images, le regard change, il est plus attentif.
Il s’agissait de redonner une fonction utilitaire aux images de ma collection, que le regard qu’on leur porte soit perturbé dans leurs modalités de lecture et qu’elles gardent toutes leurs matérialités individuelles.
L’installation vient perturber le regard du spectateur, qui ne sait plus où poser le regard. Le choix des images et la répétition des gestes photographiques renvoient à une récurrence des sujets de ces images qui vient perdre la lecture des images comme singulières; tandis que la présence d’ image/fétiche ancre la pièce dans une réalité tangible. Par l’ajout de cette image, l’installation ne renvoie plus simplement aux images d’anonymes dans lesquelles on se voit tous, mais pour lesquelles on ne peut réellement se projeter. L’installation prend une autre dimension quand on connaît le propriétaire des images, le regard change, il est plus attentif.
Il s’agissait de redonner une fonction utilitaire aux images de ma collection, que le regard qu’on leur porte soit perturbé dans leurs modalités de lecture et qu’elles gardent toutes leurs matérialités individuelles.
