Installation photographique réalisée à partir de ma collection personnelle de photographies de famille. Les murs de l’espace sont entièrement recouverts de ces images, posées à la manière d’un papier peint. Ce geste transforme les photographies en surface, en fond, en support : elles deviennent le décor d’une autre image, encadrée celle-ci, qui se place en leur centre — une photographie de famille à laquelle je suis personnellement attachée, presque fétichisée.
L’installation crée une tension visuelle : le regard du spectateur vacille, happé par la prolifération d’images familières mais indifférenciées. La répétition des motifs — visages, poses, situations — perturbe leur singularité, comme si la mémoire devenait motif. Pourtant, l’image centrale, plus intime, plus incarnée, ancre l’ensemble dans une réalité tangible, presque troublante.
Ce déplacement reconfigure la manière dont ces images sont perçues : elles ne sont plus simplement des archives anonymes dans lesquelles chacun pourrait se projeter, mais des objets personnels, contextuels, vivants.
En recouvrant ainsi les murs, je cherche à redonner à ces images une fonction, un usage. Elles ne sont plus seulement des souvenirs figés, mais des surfaces actives, des matières, des présences. L’installation travaille cette ambiguïté : entre image décorative et image habitée, entre mémoire collective et mémoire intime, entre répétition et exception.
L’installation crée une tension visuelle : le regard du spectateur vacille, happé par la prolifération d’images familières mais indifférenciées. La répétition des motifs — visages, poses, situations — perturbe leur singularité, comme si la mémoire devenait motif. Pourtant, l’image centrale, plus intime, plus incarnée, ancre l’ensemble dans une réalité tangible, presque troublante.
Ce déplacement reconfigure la manière dont ces images sont perçues : elles ne sont plus simplement des archives anonymes dans lesquelles chacun pourrait se projeter, mais des objets personnels, contextuels, vivants.
En recouvrant ainsi les murs, je cherche à redonner à ces images une fonction, un usage. Elles ne sont plus seulement des souvenirs figés, mais des surfaces actives, des matières, des présences. L’installation travaille cette ambiguïté : entre image décorative et image habitée, entre mémoire collective et mémoire intime, entre répétition et exception.
