Dans ce projet, je m’intéresse à la manière dont l’art circule et s’installe dans nos intérieurs sous forme de reproductions.
À travers une série de polaroïds, j’ai photographié toutes les images d’œuvres présentes dans mon foyer — affiches, cartes postales, impressions, objets dérivés. Ces représentations domestiquées de l’art, souvent décoratives, interrogent la façon dont la valeur symbolique d’une œuvre est déplacée, réduite ou transformée au contact du quotidien.
Le choix du polaroïd n’est pas anodin : il produit une image immédiate, aléatoire, que je ne maîtrise pas totalement. C’est une manière d’introduire du hasard et de la fragilité dans la reproduction, de lui retirer son aura contrôlée. Chaque image devient unique, mais sans prétention de rareté.
Les polaroïds sont conservés dans une boîte de transport rigide, évoquant celles utilisées pour déplacer des œuvres d’art de grande valeur. Ce geste crée un contraste volontaire entre la banalité du contenant et la préciosité supposée du contenu. Il interroge : qu’est-ce qui fait la valeur d’une image ? Sa rareté ? Son usage ? Son cadre ? Sa place dans un système de légitimation ?
À travers une série de polaroïds, j’ai photographié toutes les images d’œuvres présentes dans mon foyer — affiches, cartes postales, impressions, objets dérivés. Ces représentations domestiquées de l’art, souvent décoratives, interrogent la façon dont la valeur symbolique d’une œuvre est déplacée, réduite ou transformée au contact du quotidien.
Le choix du polaroïd n’est pas anodin : il produit une image immédiate, aléatoire, que je ne maîtrise pas totalement. C’est une manière d’introduire du hasard et de la fragilité dans la reproduction, de lui retirer son aura contrôlée. Chaque image devient unique, mais sans prétention de rareté.
Les polaroïds sont conservés dans une boîte de transport rigide, évoquant celles utilisées pour déplacer des œuvres d’art de grande valeur. Ce geste crée un contraste volontaire entre la banalité du contenant et la préciosité supposée du contenu. Il interroge : qu’est-ce qui fait la valeur d’une image ? Sa rareté ? Son usage ? Son cadre ? Sa place dans un système de légitimation ?