Dispositif plastique pour l’activation d’images. Chaque jour, une nouvelle photographie de famille issue de ma collection personnelle est exposée. L’image change, mais le cadre reste : un rideau la masque partiellement, en devient le seuil. Le spectateur est invité à regarder, à déplacer son regard, à soulever — symboliquement ou physiquement — ce qui fait écran.
Dans l’histoire de l’art, le rideau traverse les époques et les œuvres, de L’Origine du monde à Sophie Calle, du théâtre classique aux installations contemporaines. Il dissimule, révèle, conserve, théâtralise. Ici, il interroge notre désir de voir et le statut de ce que l’on regarde. Il attire l’attention autant qu’il la détourne.
Ce geste, simple en apparence, vient perturber la lecture de l’image : que cherche-t-on à voir dans une photographie intime rendue publique ? Où se situe la frontière entre exposition et rétention, entre dévoilement et mise en scène ? Le rideau ne répond pas, il interroge. Qu’y a-t-il derrière ? Je ne sais pas. Regardez.
Dans l’histoire de l’art, le rideau traverse les époques et les œuvres, de L’Origine du monde à Sophie Calle, du théâtre classique aux installations contemporaines. Il dissimule, révèle, conserve, théâtralise. Ici, il interroge notre désir de voir et le statut de ce que l’on regarde. Il attire l’attention autant qu’il la détourne.
Ce geste, simple en apparence, vient perturber la lecture de l’image : que cherche-t-on à voir dans une photographie intime rendue publique ? Où se situe la frontière entre exposition et rétention, entre dévoilement et mise en scène ? Le rideau ne répond pas, il interroge. Qu’y a-t-il derrière ? Je ne sais pas. Regardez.